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En avril 1992, je me suis rendu à Montery, celui sur la baie du même nom, en Californie pour le show annuel de la compagnie Borland, les plus vieux se souviendront de Turbo Pascal, Delphi etc.
Je me suis donc retrouvé dans cette petite ville, celle du roman de John Steinbeck, Cannery Row (Rue de la Sardine). Bizarrement, je n’avais jamais numérisé ces photos.
Avril en Californie c’est le temps des fraises, je peux vous le jurer, les fraises que l’on mange là-bas n’ont rien à voir avec celle qu’ils nous envoient au Québec, des pyramides de fraises, comme dans le film sorti juste après mon voyage sur la vie de Charlie Chaplin (Chaplin est incarné par Robert Downey JR), je n’ai pas de photo des fraises, mon appareil était resté dans ma chambre d’hôtel.
Je pars du Québec le 11 avril, ma femme me reconduit à Dorval pour 7h00 et à son retour c’est la tempête de neige! Elle avait un concours d’embauche pour la fonction publique québécoise, à Trois-Rivières , ce retour neigeux ne lui a pas été favorable.
Mon avion part enfin de compte avec 1 heure de retard, car il faut la déglacer! Il y avait une correspondance à prendre à Toronto! L’avion vers Los Angeles nous y attendait!
Arrivé à L.A. Je m’aperçois qu’il fait pas mal chaud! J’ai un troisième avion à prendre pour Montery! Ouf il est en panne, donc pas de problème avec ma correspondance. On attend 3 heures avant de partir!
Arrivé à l’Aéroport régional de Montery, je prends un taxi pour me rendre au Double Tree!
Lors du congrès, j’ai assisté à plusieurs sessions d’information, sur les innovations de Borland dans le domaine des logiciels de développements d’applications, mais chaque soir il y a avait une activité, une des activités était un «Wine & Cheese», c’est normal dans la région, vous me direz! Et comme j’avais un petit jet lag, au lieu de me réveiller à 7 heures je me réveillais vers 5 heures! Quoi faire? Sortir pour ensuite revenir prendre mon petit déjeuner.
En soirée! À un des kiosques, représentant un grossiste en vin, la femme qui fait le fait gouté , vous accompagne à chaque verre! Au moment de passer à son stand elle était déjà pas mal pompette, elle faisait gouter un Cabernet-Sauvignon, qu’elle prononçait «Kabeurnette—-» , j’ai essayé de lui faire dire «sauvignon», mais elle en était incapable!
Le seul hic, je n’ai jamais trouvé le fromage! Toutefois j’ai gouté pour la première fois à un Cranberry-Vodka, inconnu à l’époque au Québec (Vodka-Canneberge)!
Une des soirées s’est déroulée à l’aquarium de la baie de Montery!
Autre surprise, en plus des mets traditionnels au petit déjeuner (Œufs, jambon, saucisses, fèves…), il y a avait un bar à céréales, on y retrouvait toute sorte de grains, du très entier jusqu’au froot loops bien sûr, mais aussi des garnitures nombreuses, des fruits frais, des fruits séchés comme des ananas, des pêches, des abricots, des cerises, des bananes, de la noix de coco, des noix, des yogourts, etc.. Tellement que depuis j’ajoute toujours des fruits secs et frais à mes céréales! Autre chose qui m’avait surpris, le beurre était servi en boules (pas original) mais sur une feuille de citronnier!
Tout se passa évidemment en anglais, parmi les participants il y avait toutefois deux français, un breton dont la grand-mère était d’origine martiniquaise et un parisien.
Au banquet de clôture, le maitre de cérémonie procède à des tirages de prix de présence, puis, il fait fi de ne pas trouver le baril de tirage et nous dit que tout le monde à gagner! Mais nous avions gagné quoi? C’était une boite contenant le Système d’exploitation OS2 d’IBM, que vouliez-vous que je fasse avec cela, les logiciels de développement de Borland ne roulaient même pas là-dessus! Hé bien! Une fois les disquettes de 3½ » reformatées, cela m’a donné une vingtaine de disquettes de 1.4Mo!
Pour le retour, encore un bimoteur à hélice, un peu plus gros que celui à l’aller, bien plein, nous attendons sur le tarmac, mais pourquoi? Après une demi-heure, une voiture s’amène à toute vitesse près de l’avion, une jeune femme en sort et monte dans l’appareil, c’était l’agente de bord, qui en a d’ailleurs profité pour finir de boutonner son chemisier!
Arrivé à LAX, il faut faire vite pour se rendre de la section des vols régionaux à celle des vols internationaux, je me rends compte qu’il y a des navettes, parce que LAX c’est très grand! Je demande à la conductrice si sa navette se rend à la porte de mon vol, elle m’indique qu’elle va m’avertir quand nous serons rendus, une dame vraiment gentille!
À l’époque Air Canada utilisait des 747 sur la ligne Toronto-Los Angeles.
Au retour, j’étais assis à côté d’un Cow Boy qui revenait à Toronto, après 30 ans passés aux USA.
Un retour plus tranquille qu’au départ!
L’agence de voyages, qui avait planifié mon allez et mon retour avait oublié un détail, l’avion qui se rendait de Montréal à Toronto continuait son chemin vers San Francisco, je n’aurais pas eu à me courir aux escales et j’aurais pu louer une auto pour me rendre à Montery et revenir à San Francisco, au lieu de subir deux correspondances! Et en plus, j’aurais eu une automobile à ma disposition à Montery. À l’époque le vol L.A. / Montery coutait plus cher que le vol Montréal-Toronto-LA !
Montery, Californie, 1992
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